La signification des faits change avec le point de vue adopté
Or Dewey a bien montré que la signification des faits, dès lors que nous cherchons à comprendre l’humain, change avec le point de vue adopté. Nos jugements sur la réalité sociale sont indissociables du désir qui motive nos façons d’interpréter et évaluer les faits.
Apathie politique, Hégémonie et résistance
Apathie: c’est l’incapacité d’être ému ou de réagir.( comme une sorte d’indifférence face à une situation)
Exemple: dans mon pays la RDC, la situation du réseau routier laisse à désirer, l’état desatreux des routes, mais personne ne réagit face à la situation.Si un groupe de personnes veulent revendiquer, ils doivent faire face aux conceptions des autres, leur disant vous pensez que vos voix vont changer quelque chose. Ceux qui sont en charge n’en font pas une priorité, ils ne se mettent pas à la place de la population qui souffrent.
Hégémonie: c’est la suprématie d’un État, d’une nation sur d’autres. c’est une prépodérance, une domination.
Exemple: dans les pays ou la dicatcture regne, le peuple n’a rien à dire. L’État domine, il impose ses décisions et des lois.
Résistance polique: le fait d’opposer une force à une autre. c’est en lien avec les pouvoirs.
Exemple: Dans nos sociétés, les tensions entre le libéralisme et le communautarisme.
Cette tension est si forte qu’elle participe de l’essence de la culture Hip Hop.
Le libéralisme comprend les caractéristiques suivantes:
- Le libéralisme affirme la primauté des droits de la personne sur le Droit de la Nation ou de l’État.
- Il implique des réglementations ayant pour objectif de protéger les libertés individuelles.
- L’État et le droit ont pour fonction d’assurer l’indépendance des personne devant l’emporter sur la majorité.
- La réussite de la vie de l’individu relève du domaine privé.
- C’est la neutralité de l’espace public.
Le communautarisme comprend les caractéristiques suivantes:
- Le communautarisme implique l’idée que ce sont les communautés qui permettent aux individus d’exister et de donner du sens à leur vie.
- Il considère le vivre ensemble comme une interaction dynamique par laquelle chacun a des choses à apporter aux autres.
- Le cadre juridique offert par l’État devrait garantir le vivre ensemble.
- Le communautarisme demande qu’on prenne en compte l’altérité sans imposer le conformisme.
Devrait-on voir une impasse dans cette opposition entre le libéralisme et le communautarisme?
La question qui nous intéressera plus concrètement consistera à nous demander ce qui peut être fait lorsque la société de droit engendre des injustices.
Comment organiser la résistance politique nécessaire à la transformation des institutions, au changement des mentalités et des valeurs?
Par le fait de s’exprimer de diverses façons: les marches pacifiques, les grèves, l’art aussi un moyen efficace de faire entendre sa voix ( elle nous accompagne partout vouloir ou pas).
Comment agir lorsque la répression est trop violente?
L’art peut-il aider? Qu’est-ce qu’il y a dans l’art qui permet de contester le pouvoir?
Que signifie l’émergence d’une manière de vivre et de créer aussi importante que le Hip Hop?
Les causes de l’apathie selon Dewey
Selon ce philosophe, l’apathie politique trouve sa source
1) dans le décalage entre les pratiques actuelles et la politique traditionnelle,
2) le fait que l’ampleur des activités sociales nous rend sceptique à l’égard de l’action politique
et 3) que notre désengagement est relatif à la nécessité de recourir aux experts que ce soit en économie, en éducation, en santé ou encore pour toutes questions concernant le développement technologique.
Nécropolis
Le Bronx et la politique d’abadon.
Quand tu arrives sur le terrain de Baseball, tu pénètres dans un endroit qui n’est que tromperie et mensonges… Il n’y a rien d’honnête sur le terrain de Baseball. Sauf le jeu. Barry Bonds
Robinson accusa le congressiste de s’aligner sur les Black Muslims. « Vous avez fait gravement reculer la cause des Noirs », écrivit Robinson dans une lettre ouverte à Powell publiée par le New York Amsterdam News. « Car vous savez très bien – ainsi que vous l’avez professé pendant de nombreuses années – que la réponse pour les Noirs repose non dans la ségrégation ou la séparation, mais dans leur effort pour s’approprier leur place légitime – la même que celle de n’importe quel autre Américain – au sein de notre société. »
Dans les mêmes pages, c’est Malcolm X en personne qui répondit à Robinson : « Vous n’avez jamais montré de reconnaissance pour le soutien que vous ont apporté les masses noires, tandis qu’il est de notoriété publique que vous avez été fort loyal envers vos bienfaiteurs blancs. »
À la fin des années 60, King et X étaient partis, le creuset de foi et d’idéalisme qui avait préservé le mouvement des forces de la rationalisation et de la violence s’était épuisé, et beaucoup des rêves des Noirs – intégrationnistes ou nationalistes – brûlaient littéralement. À la génération suivante, il n’y aurait plus d’eau pour éteindre les incendies. Robinson citait avec approbation les paroles de son ancien adversaire : « Jackie, dans les temps à venir, ton fils et le mien n’accepteront pas de se contenter de la même chose que nous. »
La politique souveraine et la résistance
Scott enquête sur la politique souterraine des dominés — ce qu’il nomme «l’infrapolitique des dominés.
La question qui nous intéresse à ce sujet consiste à essayer de comprendre ce phénomène en fonction des rapports de force exprimant la domination d’un groupe sur un autre. En fait, il s’agit d’arriver à comprendre comment un groupe dominé socialement, impuissant à contester le pouvoir ouvertement sans subir la violence meurtrière qui en découle, peut résister.
Le Hip Hop présente de multiples exemples de ce processus de résistance.
Du texte caché au texte public
Le texte public représente ce que les dominés disent en présence des dominants mais aussi ce que les dominants disent en présence des dominés. Or ce texte n’est pas le même que ce que les dominants disent entre eux ainsi que ce que les dominés se disent en l’absence des dominants; c’est en ce sens que le texte est caché.
Scott prétend que parfois le discours caché des groupes dominés s’exprime publiquement sous forme masquée, par l’art, permettant une critique du pouvoir anonyme et inoffensive en son état.
Les origines du hip-hop
Le Hip-hop est apparu au début des années 70 dans les ghettos américains du Bronx. C’est un courant qui est né d’un mouvement contestataire de la jeunesse noire new-yorkaise. Il s’agit à la base, d’un moyen d’expression qui au travers de différentes disciplines va dépeindre les revendications de ces jeunes.
Parmi les pionners et créateurs de ce mouvement, on peut citer Afrika Bambaataa (fondateur de la Zulu Nation), DJ Kool Herc et Grandmaster Flash.
Quelques vidéo qui ont retenu notre attention dans l’histoire de Hip Hop
Scott prétend que parfois le discours caché des groupes dominés s’exprime publiquement sous forme masquée, par l’art, permettant une critique du pouvoir anonyme et inoffensive en son état.
La diversité des motivations et des formes d’organisation, que nous avons pu constater jusqu’à présent dans le contexte du Hip Hop, montre bien qu’elle rend les gens plus difficilement contrôlables.
La résistance demande du temps
L’acte infrapolitique est celui qui ne peut être révélé, souvent parce que les acteurs sont soumis à des régimes autoritaires où leurs agissements peuvent avoir des conséquences fatales pour eux ou leurs familles.
cependant avec le temps il y a eu quand même une sorte de confrontation directe. Exemple de NWA: fuch the plolice. Black Lives Matter.