Le procès de Socrate s’achève et ce dernier est condamné à boire la ciguë. La défaite de sa défense peut être en deux points résumés: il affirmait lui-même que les juges grandissent en ayant comme image de lui qu’il était mauvais et corrompait la jeunesse. Mais alors, je me pencherai sur les ressemblances entre la polis grecque et les communs. De là, on accuse Socrate, derrière une accusation d’impiété, de menacer la cohésion sociale, cette même polis. Mais alors comment les sorcières, partie inhérente du concept de commun, a-t-elle connu un sort aussi tragique tandis que Socrate est aujourd’hui une figure légendaire. Le lien à faire avec Socrate et les sorcières est simple: on l’accusait de sorcellerie aussi et tous deux ont servi de bouc émissaire. On pourra dès lors se questionner si le leg – et bien au delà de cela – de Socrate est si positif qu’il en a l’air, et si réellement n’est-ce pas une preuve convaincante de la misogynie qui persiste depuis nos « sages » grecs.