12 Replies to “Sorcières et enfance”

  1. Pour ma part, j’ai grandis avec l’image animée de la sorcière (laide , méchante) qui étais représenté dans les films , émission etc.. Je savais que ce type de « sorcière » existait pas car j’étais capable de faire la distinction entre la télé et la réalité. Mais, une petite part de moi y croyait un peu…C’est bien plus tard que j’ai appris ce que c’étais vraiment les sorcière et ce qu’elles avait vécu. Donc, jamais dans mon enfance j’ai entendu parler de ses femmes qui était accusée sans vraiment de preuves et qui même tuer par le feu. La banalisation de cette histoire dans notre société actuelle est vraiment vrai et elle existe encore.

  2. Pendant la petite enfance, il est courant de recevoir, une histoire venant de nos parents, ou grands parents, ou encore, à la télévision. Dans ces histoires, il y a toujours au moins une personne méchante, qui sert à éduquer les enfants sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Souvent la méchanceté est représenté par une sorcière. Nous pouvons bien le voir dans le film « La petite Sirène » de Walt Disney où (Ursula) est représenté comme une méchante sorcière qui a abusé de la confiance et de la gentillesse de la petite sirène. Ou encore « Kirikou et la sorcière », qui a été le premier conte pour enfant que j’ai entendu de ma vie. Cela représente les anciennes habitudes des gens à accuser au premier abord les femmes de sorcellerie, et donne une méfiance à la jeunesse sur les femmes. L’utilité de ces contes jeunesses cherchent à nous inculquer la rudesse de la vie et nous met en garde sur les dangers. Nous voyons aussi que les sorcières, ne sont pas toutes punis de par leurs natures, mais plutôt par leurs actes, comme dans « Kiki la petite sorcière » des séries de film (Miyazaki). Là, la sorcière est présenté comme sorcière bienveillante et pleine de gentillesse, elle est aimé de tous et vie une petite aventure de rêve. On à pu voir ici que chaque sorcières n’est pas la définition du mal. Dans le film « Maléfique » de (Walt Disney), à première vu une sorcière maléfique vie dans la forêt et ensorcelle un nouveau né innocent qui n’a rien demandé. Cependant, en rentrant plus loin dans l’histoire on comprend que la père de l’enfant avait au préalable arraché une partie de la sorcière qui elle était à l’époque gentille et ne cherchait nul méchanceté, mais a fait confiance à une personne qui par la suite a mal agit. Tout ça pour dire que la société de nos jour à travers cette dernière sortie du sujet, veut faire comprendre que chacun de nos actes bon ou mauvais peuvent influencer la personnalité future d’une personne, chaque actes peuvent en entraîner un autre et ainsi de suite, on appelle cela l’effet boule de neige. On ne peut pas dire d’une personne qu’elle est méchante ou mauvaise par sa nature, mais par ces actes. Les actes définissent une personne. Voilà ce que la société de nos jour cherche à apprendre aux enfants.

  3. La sorcière a toujours occupé une place importante dans ma vie. En effet, je l’ai toujours trouvé fascinante, que ce soit dans des films Disney, Harry Potter, Halloweentown, Charmed, Les Nouvelles Aventures de Sabrina ou Le Journal d’un Vampire. L’idée selon laquelle une femme a recours à des forces surnaturelles afin de faire des choses hors du commun m’ébahissait et me faisais (et soyons honnête, me fais toujours) rêver. Il s’agit de cette envie de fuir le réel et de s’échapper dans un monde imaginaire qui nourrit mon amour pour la sorcière – méchante ou gentille. Lorsque j’étais enfant, je souhaitais bien évidemment être la princesse, car cette dernière est belle, gentille et aimée de tous. Toutefois, avec l’idée que je me suis faite de la sorcière aujourd’hui en regardant des œuvres plus « modernes », je voudrais plutôt être la sorcière que la princesse. La sorcière est intelligente et possède un cadeau extraordinaire : la magie. La princesse inoffensive et naïve ne lui arrive pas à la cheville.

  4. La sorcière a toujours eu une imagine négative dans ma tête à cause des films, des dessins animés, des livres et de ce qu’on m’a dit depuis. D’ailleurs, je ne me suis jamais posé de question jusqu’à ce que le cours de philo m’en parle de cela. J’ai toujours perçu la sorcière comme une femme laide, avec un nez tordu et pointu, avec des habillements gothiques, avec un balai et son chapeau qui vole dans l’air avec son balai ou qui reste dans une chambre secrète avec son chat noir pour préparer des potions. Elle a toujours été la méchante pour moi et elle représente aussi le mal. Maintenant qu’on étudie là-dessus, je commence à comprendre qu’enfaite j’ai encouragé des mauvaises valeurs à demeurer dans la société et dans la tête des personnes qui sont autour de moi.

  5. Quand j’étais enfant, ma perception des sorcières était celle qu’on nous présente dans les films de Disney: la méchante, l’opposante, la laide au nez crochu, celle qui vole sur un balais pendant la nuit, celle qui empoisonne le héros, etc. Ce personnage ne m’a pourtant jamais vraiment fait peur, pas plus qu’aucun autre méchant de film. J’étais capable de dissocier cette figure de la sorcière de la réalité, je la considérais improbable, puisque qu’il est impossible de voler sur des balais, et que je n’ai jamais rencontré de sorcière qui m’ait fait peur ou qui ait menacé ma vie (ni jamais rencontré de sorcière tout court). Même enfant, j’était capable d’être rationnelle et de séparer cette figure imaginaire de quelque chose de réaliste. En plus, je pense que j’ai pu m’attacher à se personnage, qui dans plusieurs films est en fait quelqu’un de gentil et de généreux, qu’on a doté d’une apparence épeurante. J’ai réussi à comprendre qu’on a souvent voulu faire une morale aux enfants grâce à ce personnage, une morale du genre «il ne faut pas se fier aux apparences la vraie beauté est à l’intérieur», un peu comme dans la Belle et la bête. La sorcière est donc souvent un personnage avec un bon fond, qui doit lutter contre les perceptions que l’on a d’elle, perceptions qu’on s’est créées de toutes pièces par notre imagination, exactement comme la perception des femmes/sorcières du Moyen Âge. Plus tard dans mon adolescence, j’ai acquis des connaissances, j’ai étudié et appris des choses et j’ai entendu parler des sorcières du Moyen Âge et bien sûr, de Jeanne D’Arc, brûlée sur le bûcher, mais je n’avais jamais vraiment fait un lien entre ces martyrs historiques et le méchant personnage dans Disney. Je les voyais comme deux choses distinctes. Je comprend maintenant que ces deux sorcières que je croyais différentes viennent en fait du même imaginaire, de la même évolution de pensée sociétale, des mêmes bases, de la même imagination qui a transformé quelque chose de fictif en une réalité répréhensible qui pouvait causer notre mort.

  6. Les contes de Disney ont été pour moi une source de distraction pendant toute mon enfance. Une excellente manière de s’échapper d’une réalité pour aller explorer les méandres d’histoires farfelues qui laissent toujours un baume sur le coeur en raison des « happy ending » bien connus dans l’univers Disney. Des sorcières comme, la vieille femme dans Blanche-Neige, Maléfique (la sorcière redécouverte par Disney des années après sa création), mais également la « mère » de Raiponce dans ce film du même nom m’ont marquées et ont contribué à une certaines haine ou encore une peur injustifiée de ce type de personnage. Ce n’est qu’à l’adolescence que j’ai pu m’ouvrir les yeux sur la réalité des sorcières en lisant des romans ou en écoutant des documentaires/séries mettant en scène les sorcières de Salem.

  7. J’ai grandit vraiment avec les deux cotés de la sorcière typiques. La méchante qui ne veux que du mal aux enfants ou au monde en générale. L’autre ceux qui ont pleins de pouvoir et qui apprennent à contrôler la magie. C’est vrai qu’avec du recule je remarque et je me souviens que durant mon enfance, quand j’étais très jeune, jamais quelqu’un ou un film m’a parle en bien d’une sorcière. C’était toujours celles qui font du mal dans le films disney ou autre. Un peu plus vieille c’étais vraiment un sujet indifférent pour moi, mais aujourd’hui je remarque que j’associais vraiment moins la sorcière au négatif, mais presque entièrement a la magie sans m’acharner sur le négatif de la chose. Aujourd’hui je remarque l’impact que cette image imposé au sorcière joue un rôle énorme sur la mis en avant de la réelle histoire des sorcière et que l’image créée par ces films nous amène presque toujours a penser négativement qu’en il en viens au sorcières.

  8. Nombreux sont les contes pour enfants (le sont-ils vraiment? les versions de Perrault peut-être, mais certainement pas ceux des frères Grimm) où l’opposant de l’héroïne est une sorcière au portrait assez semblable d’un conte à l’autre : laide, nez crochu, chevauchant un balais et portant un chapeau pointu). On peut retrouver ce « modèle de sorcière » dans Blanche Neige et les Sept Nains, dans La Belle au Bois Dormant, Hansel et Gretel, La Petite Sirène et bien d’autres contes. Il n’est pas sans noté que les figues masculines sont bien absents dans plusieurs de ces contes : existe-il une figure d’homme plus passive que le père de Blanche Neige? Dans la plupart des contes, c’est les femmes, les sorcières, qui détiennent les pouvoirs magiques pouvant détruire les personnages principaux. Lorsque j’étais enfant, la figure de la sorcière était pour moi une opposante, le Mal qui doit être éliminé ; or, des années plus tard, je peux observer que ces contes, provenant des vieilles traditions orales, accordant une faible importance à la figure masculine et paternel, pourtant écrits par des hommes, relèvent sans doute d’une incompréhension face à la femme, incompréhension qui se traduit en peur d’elle. Et nous le savons, cette peur a causé bien des désastres. Bien qu’à un certain moment dans l’histoire, la femme ait été dépossédée de son corps : l’accouchement était « régis » par les hommes, le lien unique qu’entretient la mère, la femme, avec son enfant ou avec les enfants plus généralement transparait tout de même dans les contes de fées : les pères sont physiquement présent la plupart du temps, mais mentalement très éloigné de leur progéniture. Bref, ma perception de la sorcière des contes a bien changé entre l’enfance et la fin de l’adolescence : la sorcière ne se résume pas au costume d’Halloween que les magasins tentent de nous faire acheter.

  9. Pour ma part, Disney a eu une grande place dans mon enfance, dont les sorcières présentent dans certains films. Je les percevais comme des femmes méchantes qui désiraient seulement que du mal aux autres. Toutefois, c’est à l’adolescence que j’ai compris qu’il y a plus que des femmes méchantes qui pouvaient faire peur. Il y avait des histoires de science-fiction qui racontaient une histoire de découverte personnelle. Par exemple, une adolescente découvre qu’elle possède des pouvoirs magiques et elle doit maintenant se méfier de personnes ayant de mauvaises intentions à son égard. Cependant, aucune de ses dernières n’a raconté la vraie histoire des sorcières, ce qui prouve la banalisation de la sorcière au cours du temps.

  10. Dès un très jeune, j’ai dû comprendre que les sorcières représentaient le mal. Le mal pour la religion catholique peut se présenter sous diverses formes, soit le diable. Par conséquent, il fallait que je me tienne loin de ce sujet. Durant mon enfance, je ne me rappelle pas d’avoir regarder des films, des histoires, des légendes de sorcières, de magie, etc. Ce type d’activité qui ,pour un jeune enfant, était normale ne l’était pas pour moi. Or, avec le temps j’ai eu la liberté de choisir mes propres passes-temps ,mais étant donné que ce côté magique n’était pas dans mes habitudes, je n’ai jamais était curieuse d’approfondir ce sujet. Par contre, ce cours de philo m’a poussé d’avoir ma propre pensée quant aux sorcières. Il a reveillé mon côté curieux pour essayer de comprendre cette barrière entre les sorcières puis la religion et comprendre pourquoi les sorcières sont vues comme le diable.

  11. Dans mon enfance les méchante dans les films de Disney étais souvent représenté par des sorcière comme dans la Belle au bois dormant ou Blanche-Neige. Mais les histoires d’enfants et les contines sont généralement des contes de fée adapté de récit plus sombre. Par exemple Kirikou et Karaba la sorcière est en réalité l’histoire d’un viol collectif que Karaba aurait subit durant sont enfance. Elle aurait ensuite été chassé de son village par honte et tabou. Le dar dans sont dos que Kirikou enlève à la fin de l’histoire représente ce viol. Il y a aussi l’histoire de Maléfique qui montre sa réel histoire avant de devenir la méchante dans la Belle au bois dormant. En somme je réalise que les sorcières dans les film que j’ai régardé quand étais petite ne son pas les méchante que je croyais!

  12. Personnellement, j’ai grandie avec une image de la sorcière qui fut entièrement construite par le visionnement de films, la lecture de contes pour enfants et l’écoute d’histoires et de légendes fantastiques. La sorcière s’est donc présentée à moi sous diverses formes, mais jamais la vraie histoire des femmes accusées et exécutées lors de la chasse aux sorcières ne m’a été racontée. J’ai donc connu l’image de la belle et jeune sorcière bienveillante ainsi que celle de la vieille et laide au nez crochu qui cherche la vengeance en exécutant le mal. La sorcière était soit l’héroïne ou la vilaine dans mes contes d’enfants, mais jamais la femme accusée sans preuves valables qui sera éventuellement brûlée vive pour des crimes qu’elle n’a pas commis. La voilà la banalisation de la figure de la sorcière dans notre société d’aujourd’hui.

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