Sur les sentiers de la littérature autochtone, le bivouac est un campement sommaire, temporaire et léger qui permet à une ou plusieurs personnes de discuter et réfléchir ensemble.

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Le bivouac est aussi l’occasion de continuer sur le sentier déjà emprunté ou de partir pour explorer un autre paysage littéraire.

Joséphine Bacon, Uiesh, Quelque part

Leanne Betasamosake simpson, on se perd toujours par accident

38 Replies to “Bivouac des hauteurs”

  1. Je n’ai nul besoin de fermer les yeux pour ressentir les conifères et le sel des eaux, je n’ai qu’à lire Bacon. Enfin, être capable de respirer, à travers, peut être les bras des mots de la femme sagesse.

  2. C’est un lien brisé avec la nature. Ces poèmes ont créer chez moi une image. Cette image est celle d’un enfant dans le ventre de sa mère lier par le cordon ombilical. C’est cette même relation qu’avait les autochtone avec la nature. Les européens sont venues coupé ce lien, ils ont détruire cette relation. Les Amérindiens sont sorti d’une réalité pour passé par une autre réalité. Sous un angle, leur souffrance est du à une nostalgie. De l’autre coté, elle du à une destruction d’un point de repère dans le temps et l’espace c’est à dire leur culture. La relation avec les européens changé la spiritualité des premières nations, ils ne pourrons plus jamais comme leur ancêtre (du à expérience) et aux traumatisme qu’il ont vécu. L’enfant vas devoir grandir, s’édifier et renaître de nouveau.

  3. Après avoir vu les illustrations d’Annie Pootoogook, je suis laissée avec un sentiment «bitter-sweet». J’ai l’impression d’avoir volé un aperçu de la «normalité» d’une famille autochtone, dans lequel j’identifie un mariage de cultures. C’est d’habitude une chose que je trouve belle, mais c’était différent dans ce cas, surtout quand j’ai vu dans l’une des illustrations une prière chrétienne accrochée au mur.

  4. Ces images représentent bien la vie quotidienne des Autochtones, un milieu de vie qui n’est pas souvent présenté au reste du monde. On remarque l’importance de la famille, la façon qu’ils adhèrent afin de se nourrir et peut être même comment la femme est énormément respectée dans la communauté.

  5. Les illustrations d’Annie Pootoogook représentent des scènes de la vie quotidienne pour une autochtone aujourd’hui. Elle montrent ainsi à quel point la culture occidentale a envahit la vie des autochtones, allant même jusqu’à fêter Noël! On voit des scènes de vies qui sont paisibles, mais qui sont tellement loin du mode de vie original des premières nations qu’on ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au coeur lorsqu’on regarde les illustrations.

  6. J’ai apprécié le poème, parce que l’on ressent fort l’attachement que mme Bacon éprouve envers ses origines et ses terres. En disant presque que l’humain ne peut vivre sans la nature et c’est pour cela qu’il présente une grande place dans leur communauté.

  7. -J’ai le dos des femmes ancêtres
    -Mon âge vieillit avec moi
    Une ôde à celle qui enfante. Contemplation profonde, non-chalance et présence ultime dans les éléments. Elles accouche une poésie, vœux de souvenirs en mémoire de ces anciens.

  8. On peut s’exprimer à travers tout ce qui est art. Il suffit de porter attention à ce qui nous entoure. Écouter vs entendre, voir vs regarder

  9. Après avoir lu le texte de Joséphine Bacon, je peux voir qu’elle utilise le lexique de la nature pour décrire la vieillesse. Avec mes connaissances, je peux confirmer que les premières Nations sont très connectés avec la nature, donc ça fait du sens qu’elle décrit la vieillesse par la nature. Selon moi, Joséphine Bacin est très comfortable avec le fait qu’elle est ainée.

  10. J’ai lu les poèmes de Joséphine bacon.
    malgre le fait qu’il y a une certaine légèreté (bien appréciée pour ma part) dans le fait que les poèmes sont court et fluide, je trouve qu’on peut sentir plusieurs émotions entremêlées comme la tristesse et la résiliation mais aussi la fierté et l’espoir.
    A mon avis, les sujets principaux de ces poèmes sont la transmission de la culture,le respect de la nature et le nomadisme.
    J’ai aussi beaucoup aimé essaye de lire le poèmes dans la langue originale. Meme si je ne comprenais pas grand chose ,je trouvais ça plus poétique. Merci pour cette exercice très intéressant !

  11. J’ai perçu dans les illustrations d’Annie Pootoogook une représentation de l’absurdité. L’absurdité de ces activités ou de ces traditions occidentales qui ont été imposées aux peuples autochtones. On peut remarquer que les pièces illustrés sont plutôt vides et froides, car les activités qu’on y fait sont vides de sens. Au fond, c’est parce qu’elles ont été la seule chose qu’on leur a permis de reproduire.

  12. Dès le prologue, on saisit bien l’importance qu’accorde Joséphine Bacon à la transmission du savoir par la tradition orale. Elle explique que les anciens lui ont transmis les connaissances du territoire, mais également son identité et l’identité de son peuple. Lorsque les anciens quittent ce monde, ils emportent avec eux ce qu’ils savent. C’est pour cela que l’on compare souvent une personne âgée qui décède à une bibliothèque qui brûle. Avec cette façon de réfléchir, on comprend d’où vient l’importance pour les aînés des Premières Nations de transmettre les connaissances et les traditions à leurs descendants et l’immense respect que ces derniers accordent à leurs aînés.

    Lorsqu’on compare le rapport aux anciens au sein de la société occidentale avec le rapport aux anciens au sein des communautés autochtones, on voit bien qu’il diverge. De nos jours, les plus âgées sont souvent écartées de la société, par exemple en se retrouvant placées dans des maisons de retraite et en étant vu comme incompétents de par l’affaiblissement physique et de par leurs façons de penser souvent jugée trop conservatrice et incohérente dans l’ère du temps. Cependant, on néglige bien souvent leurs expériences et on sous-estime ce qu’ils peuvent nous apporter en apprentissage de vie. On écoutant plus souvent les plus anciens et en les respectant, on évitera peut-être plus facilement de commettre certaines erreurs de jeunesse.

  13. Les illustrations faites par Annie Pootoogook m’ont faites réaliser à quel point les peuples d’aujourd’hui ont une réalité différente de la notre. Bien que l’évolution d’un peuple est parfois pour le mieux, ce qu’illustre ces images nous montrent à quel point ce n’est pas aussi joyeux qu’on le pense de vivre en réserve. La culture traditionnelle des peuples est presque totalement disparue pour laisser place à un mode de vie plus occidental. En regardant les images, la vision d’un monde triste et restreint de libertés m’apparait.

    1. Ce qui m’a frappée le plus c’est au contraire, une ressemblance quand même importante. Par exemple, la présence de traditions qui viennent purement des colonisateurs ce qui montre à quel point leur culture leur a été arraché au profit de tradition européenne (juste le fait de célébrer Noël par exemple). Je pense qu’on peut cependant voir un monde relativement triste qui fait écho à ce que c’est de vivre sur une réserve.

  14. J’ai apprécié ce poème car il représente bien l’attachement fort que peut avoir une femme autochtone envers son territoire et ses ancêtres. La terre a toujours été central chez ces peuples et le colonialisme est venu imposer une nouvelle perception de la nature. De plus, la transmission des savoirs est aussi cruciale à la survie de la culture autochtone. Cette transmission a été détruite encore une fois par le colonialisme. Deux peuples vivent sur le même territoire mais tous les discours, façons de penser et d’interagir sont profondément différents. Une plus grande ouverture aux poèmes, à la littérature et aux savoirs autochtones seraient bénéfiques pour le Québec pour améliorer la relation entre nous.

  15. J’ai écouté une veille femme parler. Celle qui honore le caribou, dont la présence est indiquée par une formation étrange des roches. Elle est née nomade, en marchant, sans halte. Elle continue à marcher, sans arrêt. Elle marche droit devant soi, bien confiante, pourtant elle ne connait pas sa destination. Elle ne vole pas, elle a les deux pieds à terre, néanmoins son esprit vole. Son expérience vient avec la sagesse, qu’elle partage avec ses proches. Rien n’appartient, pourtant toute elle appartient à la terre. Cent mots qu’elle n’a dit. Milles mots j’ai compris.

  16. Le poème de Joséphine Bacon m’a fait prendre énormément de recul, j’ai compris à quel point notre relation diverge de celle des autochtones par rapport au temps, aux anciens, à la terre… D’après mon interprétation, laisser le temps passer est vu comme quelque chose de bien chez les communautés autochtones, c’est avec le temps que les anciens ont atteint leur sagesse, que la terre a pu se régénérer pour combler les besoins des êtres vivants avec laquelle elle interagit. Pour moi, le temps à tout le toujours disparu, il s’évadait. Pourquoi faire quelque chose demain, quand on peut le faire aujourd’hui? Et bien, parce que demain, tu auras pris plus de temps pour y réfléchir. La terre n’est qu’un plancher ou l’on peut planter des légumes et des plantes. Cependant, pour les autochtones, ils interagissent avec elle, la terre est aussi vivante qu’un être humain, elle fait partie d’eux.

  17. Elle emprunte la voie de ses ancêtres, elle est fière de ses origines, de leur nomadisme, de la bravoure de leurs femmes. Comme eux elle est nomade, elle veut laisser une trace de son passage sur terre. Pour finir, elle appelle les siens à se consoler et à avancer en disant que personne ne peut voler leur terre, leur sourire et leurs sentiments. Par les louanges qu’elle fait à la nature, particulièrement au vent, on peut voir que pour Joséphine, la terre est bien plus qu’un simple morceau de terre ou une parcelle.

  18. Je trouve très intéressant lorsqu’elle dit « Personne ne peut voler la terre qui t’as vu naître », c’est un peu comme si, malgré l’appropriation des terres par les colons, malgré les transformations qui leur ont fait subir, malgré l’exclusion des populations autochtones de leurs propres terres, elle affirme que ces terres ne peuvent être volées aux populations autochtones, peut être parce qu’une terre ne peut appartenir à personne?

  19. Les poèmes sont incapables de nous laisser indifférent. Ici , la nature est submergée par le sens figuré .Un sens qui s’oppose au sens propre des termes . Les mots ont tous à peu près un sens imagé . De plus , la poétesse personnifie la nature . À travers cela , on remarque l’importance de la nature qui recense le passé d’une communauté et qui le transmette de façon subconsciemment à son intriguée . Cela semble évident lorsque l’on sait qu’il s’agit d’une communauté dont la nature et elle ne font qu’une . On peut constater que la crise environnementale qui nous survient en ce moment permet de réfléchir que les solutions ne peuvent pas provenir uniquement de nos représentants ou des grandes puissances. La solution dans la lutte climatique me parait plus plausible avec l’enchainement de solutions avec ces adeptes de la natures autour de la table . Outre les pays de l’hémisphère sud , les premières nations ou les peuples indigénistes sont ceux qui subissent le plus l’injustice climatique .

  20. une forte connexion avec la nature. Des paroles de sagesse. J’ai beaucoup aimé ce poème qui utilse mot voler avec différentes significations.

  21. Pour moi, la lecture m’a envoyé dans le voyage de la solitude et du temps perdu… La vie réelle est parfois cruelle, mais nous n’oublions pas que la nature est ici pour nous écouter, on peut se confier à la nature. Nous n’oublions toutefois pas d’être reconnaissant de ce que nous avons aujourd’hui, puisque la vie du lendemain est inconnue.

  22. C’est beau de voir la relation qu’elle a avec la nature, des poèmes simple et en même temps très touchant de par leurs signification. J’ai bien aimer le poème ou elle utilise le verbe voler dans ses 2 sens.

  23. Wow! J’ai l’impression que l’effet de la nature sur Joséphine Bacon est palpable. La grandeur et la force tranquille de la nature sont tellement immense comparé à chaque humain que l’immersion dans cette première nous rend modeste et nous fait comprendre que nous sommes très petits. « Je n’ai pas cent mots, je n’ai pas cent ans »

  24. J’ai bien aimé l’utilisation du mot voler qui selon moi à été choisi pour son double sens. Je pensais en premier qu’elle parlait de voler dans les airs. Pour après en comprendre l’action de voler quelque chose. Elle mentionne ensuite la terre, le vent, l’eau et le feu. Je pense qu’elle parlait des quatre éléments et du fait que personne ne peut les voler. Ses poèmes me semblent remplis de sagesse.

  25. À travers une vision unique de la vieillesse et de l’univers, j’ai vraiment l’impression de remettre en question mes idées préconcues sur ces deux concepts. Dans notre société occidentale, on percoit le passage du temps comme la perte de celui-ci, comme le gaspillage de ce qui aurait pu être. Pourtant, dans ce poème, c’est davantage valorisé de vieillir. Cela apporte la sagesse, le savoir qui ne s’aquiert que par le passage des années : «Mon âge vieillit avec moi.» C’est magnifique. Je sens que j’ai encore tellement à apprendre.

  26. Ces mots me donne envie d’aller marcher en nature et de contempler ce que la nature créer avec le temps, le vent, l’eau et la chaleur. Ces mots me permettent de me rendre compte que nous sommes complètement séparés du moment présent et de notre corps.

    1. Je suis d’accord. Dans leur culture, le lien entre l’esprit, le corps et la nature semble être complet, total et circulaire. Iels semblent beaucoup ancré au moment et au monde par le coeur plutôt que par la tête. Ça me donne aussi le goût d’aller contempler en nature. Pour ressentir mon lien avec celle-ci.

  27. C’est touchant de lire le vieillissement bienvenu; ce n’est pas un concept qui se présente dans l’imaginaire collectif. Le contact avec soi est au centre de ce texte. Joséphine Bacon se caractérise par la proximité qu’elle partage avec la nature, le monde extérieur à elle, et les mots qu’elle choisit pour l’effleurer et/ou pour y vivre entièrement. Il est bon d’entendre un discours autre que le silence des aîné.e.s. C’est d’une douceur déchirante.
    (J’existe dans les mots que j’écris
    Je me bats dans une colère tranquille
    Ma douleur ne se raconte pas
    Ma bataille succombe)

    1. je suis tout à fait d’accord avec ton commentaire, elle raconte le cycle de la vie en des mot sage et doux. comme si elle faisait un TOUT avec ce qui l’entoure au fils des saisons qui passes.

  28. Bien que je ne suis pas a la place de Josephine Bacon, je la sent. Je me sens comme elle explique se sentir. Métaphore entre la nature et sa vieillesse, elle me rappelle des réalités de la vie.

  29. La lecture des « poèmes » permet de comprendre le lien étroit entre les autochtones et la terre. Ce liens qui les unis est un lien tenace car malgré les nombreuses tentative d’assimilation, celui-ci ne s’est jamais réellement estompé. Cette lecture qui est calme et apaisante à sue me montrer un nouvel angle sur leurs attachements à la nature.

  30. Je trouve que c’est intéressant de voir tous les liens faits avec la Terre dans le poème. On peut vraiment voir à quel point celle-ci est importante pour la culture autochtone. Aussi, la famille est présente et importante. C’est surtout la manière de passer leur culture et histoire qu’on peut observer, par exemple, dans le texte l’auteure dit qu’elle devient de plus en plus âgée et qu’elle a beaucoup a raconté.

  31. Cette littérature a attachement et viens d’une inspiration incroyable de la Nature. Ce qui est aussi frappant, c’est l’insistance sur le fait que cette âme est transmise. Par exemple, l’auteur n’est pas nomade, mais ressent le nomadisme de ces ancêtres.

  32. Les éléments de la vie représenter sont inscrits comme étant des éléments si important. Nous sentons leurs importance et leur puissance dans les textes. J’aime le fait d’avoir les écrits dans les deux langues. Ces lectures apportent douceur et calme avec une force énorme.

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