Leçon 5

De manière schématique, le libéralisme comprend les caractéristiques suivantes:

  • Le libéralisme affirme la primauté des droits de la personne sur le Droit de la Nation ou de l’État.
  • Il implique des réglementations ayant pour objectif de protéger les libertés individuelles.
  • L’État et le droit ont pour fonction d’assurer l’indépendance des personne devant l’emporter sur la majorité.
  • La réussite de la vie de l’individu relève du domaine privé.
  • C’est la neutralité de l’espace public.

Il importe ici de lire le texte de Charles Larmore. Cette critique du point de vue du libéralisme suggère que le communautarisme risque de faire éclater l’État en communautés séparées sans règles communes.

EXERCICES :

Retournez au visionnement de la vidéo de Ticaso afin de montrer si ce qui se passe sur Le Corner correspond au Libéralisme et à la critique que Charles Larmore adresse au communautarisme.

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Avez-vous été capable d’établir des liens entre la vidéo, le libéralisme et la critique du communautarisme de Charles Larmore?

Que signifie la distinction entre le street rap et le Hip Hop plus commercial?

8 Replies to “Le libéralisme et sa critique du communautarisme.”

  1. J’ai trouvé le texte de M. Larmore particulièrement intéressant et instructif. La mise de l’avant du concept de neutralité prônée par le libéralisme qui est faite par l’auteur m’a poussée à me questionner sur plusieurs choses. Je me demande si le libéralisme a encore réellement une place dans notre monde actuel. Est-ce que le fait de rester neutre par rapport à certaines conceptions de la « vie bonne », c’est rester aveugle et mettre des bâtons dans les roues du changement réclamé par les groupes de personnes oppressées par un système qui est en quelque sorte impartial face à leur misère ? Est-ce qu’un courant politique qui prône le fait que certains sujets et débats restent tabous afin de conserver le confort de la majorité le fait en dépit de la perpétuation de l’oppression des minorités ?

  2. Je pense que la grande différence entre le « street rap » et le hip hop plus commercial est que l’un rentre plus dans le cadre de la société et l’autre représente ce que les jeunes vivent au quotidien, dans la rue. Selon moi, le « street rap » est moins dans les médias car les gens ont peur de faire fasse à la réalité qui est racontée dans cette musique. C’est dommage car je pense que ces artistes ont un message à passer et des leçons importantes à nous apprendre. Je peux comprendre que certaines paroles peuvent sembler incitatrice à de mauvais comportements mais il suffit d’aller au-delà de ça et de chercher à comprendre à quoi elles servent. Peut-être que les rappeurs de la rue chanteraient autre chose, s’il avait vécu différemment et s’ils avaient eu d’autres exemples.

    Concernant « le Corner », j’ai l’impression que le message tend vers le libéralisme politique mais est-ce vraiment la solution? Est-ce que de donner autant de liberté et de permettre de suivre chacun sa propre définition de la vie bonne ferait vraiment avancer les choses pour ces street rappeurs ou cela les garderaient dans le modèle qu’ils ont toujours eu, c’est-à-dire que le temps c’est de l’argent et qu’il faut en faire peu importe le moyen. À quel point se serait bon pour eux ou pour le reste de la société, je me pose la question. Est-ce que tendre vers une philosophie plus communautarisme aiderait à mieux comprendre la réalité des ghettos et par le fait même d’être plus solidaire? Je ne sais pas, à réfléchir…

  3. Je pense que la grande différence entre le « street rap » et le hip hop plus commercial est que l’un rentre plus dans le cadre de la société et l’autre représente ce que les jeunes vivent au quotidien, dans la rue. Selon moi, le « street rap » est moins dans les médias car les gens ont peur de faire fasse à la réalité qui est racontée dans cette musique. C’est dommage car je pense que ces artistes ont un message à passer et des leçons importantes à nous apprendre. Je peux comprendre que certaines paroles peuvent sembler incitatrice à de mauvais comportements mais il suffit d’aller au-delà de ça et de chercher à comprendre à quoi elles servent. Peut-être que les rappeurs de la rue chanteraient autre chose, s’il avait vécu différemment et s’ils avaient eu d’autres exemples.

    Concernant « le Corner », j’ai l’impression que le message tend vers le libéralisme politique mais est-ce vraiment la solution? Est-ce que de donner autant de liberté et de permettre de suivre chacun sa propre définition de la vie bonne ferait vraiment avancer les choses pour ces street rappeurs ou cela les garderaient dans le modèle qu’ils ont toujours eu, c’est-à-dire que le temps c’est de l’argent et qu’il faut en faire peu importe le moyen. À quel point se serait bon pour eux ou pour le reste de la société, je me pose la question. Est-ce que tendre vers une philosophie plus communautarisme aiderait à mieux comprendre la réalité des ghettos et par le fait même d’être plus solidaire? Je ne sais pas, à réfléchir…

  4. Le rap de la rue en tant que tel n’est pas mauvais. Bien que les paroles puissent influencer les jeunes, c’est avec un peu de conscientisation que l’ont peut comprendre que cette musique n’est pas là pour influencer mais pour sensibiliser. Mais seulement la présence de cette musique permet de comprendre un phénomène : la réalité des ghettos aussi surprenante soit-elle ne devrait pas exister. Les jeunes de milieux défavorisés devraient tous avoir l’aide monétaire et éducationnel nécessaire afin qu’ils n’aient pas à commettre de crime ou vivre dans la violence. Ainsi, le concept de libéralisme serait équitable pour tout le monde car, donner la liberté aux jeunes de la rues de faire ce qu’ils veulent les mène presque inévitablement dans un monde rempli de crime et de plus, leur liberté bouleverse celle de ceux qui suivre les règles. Le problème n’étant pas que le rap existe mais bien que la streets existe. Le monde idéal serait de mieux encadrer ces jeunes afin qu’ils n’aient plus à parler de drogue, pute ou d’argent mais de sujet plus facile à entendre et qui n’influencera pas en mal les gens.Le rap de la rue en tant que tel n’est pas mauvais. Bien que les paroles puissent influencer les jeunes, c’est avec un peu de conscientisation que l’ont peut comprendre que cette musique n’est pas là pour influencer mais pour sensibiliser. Mais seulement la présence de cette musique permet de comprendre un phénomène : la réalité des ghettos aussi surprenante soit-elle ne devrait pas exister. Les jeunes de milieux défavorisés devraient tous avoir l’aide monétaire et éducationnel nécessaire afin qu’ils n’aient pas à commettre de crime ou vivre dans la violence. Ainsi, le concept de libéralisme serait équitable pour tout le monde car, donner la liberté aux jeunes de la rues de faire ce qu’ils veulent les mène presque inévitablement dans un monde rempli de crime et de plus, leur liberté bouleverse celle de ceux qui suivre les règles. Le problème n’étant pas que le rap existe mais bien que la streets existe. Le monde idéal serait de mieux encadrer ces jeunes afin qu’ils n’aient plus à parler de drogue, pute ou d’argent mais de sujet plus facile à entendre et qui n’influencera pas en mal les gens.

  5. Il est très intéressant de constater à quel point l’industrie musicale au Québec a du chemin à faire pour inclure pleinement le « street rap ». Je suis personnellement une grande consommatrice de la musique hip hop en général et je me suis souvent posée cette question: Pourquoi ne fait-on pas une plus grande place au « street rap » dans les médias traditionnels? Comme quelques rappeurs dans ce documentaire l’ont mentionné, la population a souvent peur du contenu explicite que ces artistes transmettent. Ce que je trouve ridicule, c’est que les personnes qui sont choquées par rapport aux textes des chansons du rap de la rue n’essayent nullement de comprendre d’où ces artistes viennent et dans quelles conditions ils ont grandi, un peu comme les assassins des sorcières qui repoussent ce qui est différent d’eux. Je pense qu’il y aurait une utilité a exposer dans les médias populaires ce qui se passent réellement dans les quartiers défavorisés et dans la vie de ces jeunes artistes. En prenant conscience de ces activités, la société va peut-être réaliser qu’il y aurait un problème, non par rapport à la criminalité, mais par rapport au manque de ressources ou de support qu’apporte le gouvernement à ces cartiers. De plus, le « street rap » reste de l’art, et l’art est fait pour se partager, pour apprendre sur des choses qu’on connait, ou qu’on ne connait pas.

    Marilyne Léonard-Thiffault

    1. Je suis complètement d’accord avec toi. Il est temps de faire la distinction entre les paroles, leurs musique et la personnes qui chantent. De prendre le temps de connaître l’humain, d’où ces artistes viennent et dans quelles conditions ils ont grandi. le street rap et le Hip Hop plus commercial sont pour moi la même chose dans leur plus simple habit. Seulement nous ne sommes pas capable de voir au de là des paroles et aimons mieux mettre du hip-hop américains, qui en soit reviens au même, qu’encourager nos propres artiste.

  6. le bien pour la communauté marginalisée dont le Connaisseur décrit, n’est pas nécessairement le bien commun? je suis confuse. Si on leur accorde le droit de faire ce qu’ils font (actes illégaux) malgré que ce soit leur idée de « vie bonne », cela brîmerait les droits/la vie bonne… des autres membres de la société? la neutralité étant de ne pas commettre des crimes? (même si ces crimes peuvent être tes moyens de subsistance)

    1. Tu as parfaitement raison et c’est en ce sens que nous retrouvons le conflit entre les valeurs individualistes du libéralisme et celles du communautarisme même dans le Hip Hop. Il s’agit d’un paradoxe dans la mesure ou l’acte de résistance politique est aussi nécessaire étant donné le niveau d’injustice et d’inégalité auquel sont confrontés les habitués du Corner. Donc notre question se pose à nouveau. Comment fait-on? L’art en général et le rap en particulier font partie de la solution.

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